De vrais emplois, du temps pour vivre

 

Nous voulons pouvoir profiter de la vie.
Nous vivons dans un pays riche où sévit un chômage de masse alors que les patrons et les actionnaires font des profits de plus en plus importants. Il est possible de réduire le temps de travail, non pas pour créer plus de flexibilité des salarié-es mais pour créer des emplois et améliorer leurs conditions de vie.
Le monde du travail et l’explosion de la précarité cantonnent les femmes dans des métiers dévalorisés (aide à la personne, nettoyage), prétendument sous qualifiés, sous-payés avec des horaires flexibles.  Les femmes deviennent de fait des variables d’ajustement.
 
Majoritaires dans les métiers à forte utilité sociale, les femmes ont été en 1ère ligne pendant la crise sanitaire et les confinements, elles ont permis la continuité des services publics et plus largement au fonctionnement de la société. Pourtant il n’y a eu quasi aucune revalorisation salariale, ni d’amélioration de leurs conditions de travail pour reconnaître leur engagement.
L’égalité professionnelle réelle est inséparable de la revalorisation des filières féminisées et de la mixité des emplois.
 
POUR L’EGALITE FEMMES-HOMMES AU TRAVAIL
NOUS VOULONS  
– Le rattrapage immédiat de tous les écarts de salaire entre les femmes et les hommes et la mixité des emplois
– Les 32h pour toutes et tous
Sans flexibilité ni annualisation, ni réduction de salaire et avec embauches correspondantes
– La transformation des contrats à temps partiels en temps complets pour celles et ceux qui le souhaitent
Le CDI et le temps complet doivent être la norme sur le marché du travail
– L’arrêt de la sous-traitance et l’ intégration des salarié-e-s qui en dépendent dans l’entreprise donneuse d’ordre
– La limitation des horaires de nuit, de week-end et des horaires morcelés des métiers liés à l’accompagnement humain
– La sanction systématique des entreprises qui ne respectent pas l’égalité professionnelle
– La retraite à 60 ans, 75% de taux de remplacement / 37,5 annuités et une pension minimum au SMIC, sans décote
– L’indemnisation de toutes les formes de chômage avec un revenu minimum garanti au moins égal à 80% du SMIC 
Elle doit être assortie de cotisations sécurité sociale et retraite dès l’âge de 16 ans : y compris pour les primo-demandeur-ses d’emploi et les personnes en emploi précaire ou en temps partiel
– L’abrogation des Lois Travail de 2016 et 2017
– L’abrogation de la Loi sur l’assurance chômage
– L’indemnisation totale du chômage partiel pour l’ensemble des salarié-e-s et des personnes en situation «d’ubérisation»
NOUS REFUSONS
– La réduction des cotisations sociales patronales
– Le travail du dimanche pour les activités à but lucratif
– Un système de retraites par points