Qui sommes nous ?

Qui sommes-nous ?
Nous avons 25 ans. Notre Collectif National pour les Droits des Femmes a 25 ans, il est riche de combats, de luttes, de réflexions qui ont forgé notre expérience. 
 
 
Nous sommes nées dans les luttes. Celle de juin 1995 contre la volonté du régime chiraquien post miterrandien d’amnistier les commandos anti avortement. Celle de la manifestation du 25 novembre 1995 où 40 000 personnes venues de toute la France ont manifesté pour les droits des femmes à l’appel de la Coordination des Associations pour le Droit à l’Avortement et la Contraception (CADAC). Celle du mouvement social de novembre décembre 1995 contre le plan Juppé sur la Sécurité sociale. Nous travaillons sans cesse pour l’unité des luttes en faveur des droits des femmes. Nous réunissons en notre sein des associations féministes, des syndicats et des partis de gauche et d’extrême gauche car les féministes sont partout. Nous sommes féministes lutte de classes car nous croyons que le combat féministe est indissociable des combats contre le capitalisme et le racisme. Nous soutenons les combats des femmes contre la précarité, des ouvrières en lutte pour leur dignité, des femmes et hommes sans papiers pour leur régularisation.
 
Nous nous fixons comme objectif de faire passer dans les faits, dans la pratique, l’égalité formelle que les femmes ont conquise durant tout le vingtième siècle et le début du vingt et unième. Car le problème est bien là : nous avons obtenu l’égalité des droits mais pas l’égalité dans la réalité. Nous intervenons dans tous les domaines pour faire avancer l’égalité. Nous avons été de toutes les manifestations en 2016 contre la loi travail en 2010 contre la réforme des retraites de Sarkozy et encore en 2019-2020 contre celle de Macron. Nous avons avec d’autres structures mené une campagne pour l’égalité salariale entre les femmes et les hommes en 2011 et 2012. En 2007 nous avons rédigé une « proposition de loi-cadre contre les violences faites aux femmes » qui, après un long cheminement, a donné lieu au vote de la loi du 9 juillet 2010. La fameuse, celle qui a instauré l’ordonnance de protection. Nous avons impulsé, en 2016 toujours, le collectif « Droits des femmes contre les extrêmes droites » pour lutter contre leur idéologie raciste, sexiste, nauséabonde et leur démagogie concernant les femmes. 
Aujourd’hui, à l’heure de #MeToo qui a permis la libération de la parole pour dénoncer les oppressions patriarcales en France et dans le Monde et des fortes mobilisations investies par les jeunes, de mobilisations d’ampleur pour l’égalité salariale dans les milieux féminisés comme celle des femmes de chambre de l’Ibis Batignolles, de la grève féministe dans de nombreux pays, le féminisme lutte de classes est encore plus nécessaire. Chaque avancée pour les droits des femmes est le résultat de luttes.
 
C’est pourquoi nous travaillons à la construction de la grève féministe, que nous participons à l’organisation des manifestations du 8 mars pour la Journée internationale de luttes pour les droits des femmes et celle du 25 novembre contre les violences faites aux femmes et d’autres initiatives partout en France. 
 
Notre combat ne s’arrête jamais.