Solidarité internationale et avec les femmes migrantes

Femmes violées, excisées, battues, lynchées, mises au ban de la société, le tableau est noir et s’obscurcit de par le monde. Les voix s’émeuvent contre le recul du droit à l’IVG, les violences, la prostitution, le sort qui est réservé aux femmes, parce qu’elles sont des femmes.
Au moins 200 millions de filles et de femmes dans le monde ont subi des mutilations génitales.
60 millions de filles sont mariées dans le monde avant leur 18 ans.
La lutte pour les droits des femmes est internationale.
Les femmes migrantes qui arrivent en France grâce au regroupement familial ne possèdent pas de titre de séjour en propre, elles sont donc dépendantes de leur mari; si celui ci désire divorcer, elles se retrouvent sans papier.
Les sans papier-es doivent pouvoir bénéficier des taux de remboursement appliqués par la sécurité sociale. L’accès à la santé doit être égal pour toutes et tous.
Des conventions bilatérales existent entre certains pays et la France qui font que c’est la législation de ces pays, souvent moins favorable pour les femmes, qui s’applique en France.
Des femmes sont menacées dans leur pays du fait qu’elles sont femmes et/ou lesbiennes (traite des êtres humains, mariage forcé, violences…). Sur les chemins de l’exil, les femmes sont victimes de violences, de la prostitution, de viols. A leur arrivée, elles ont besoin d’accompagnement et de soins spécifiques. Le refus d’accorder le droit d’asile aux femmes a trop souvent pour conséquence de les jeter dans les bras des prostitueurs.
 
SOLIDARITE INTERNATIONALE ET AVEC LES FEMMES MIGRANTES
NOUS VOULONS
– Des droits sociaux égaux étranger-es / français-es
– L’application des textes sur la prise en charge à 100% de I’IVG des femmes migrantes 
– Un statut autonome pour les femmes migrantes :
L’obtention d’une carte de 10 ans individuelle, non susceptible d’être remise en cause en cas de rupture conjugale et permettant de travailler
– L’application de la convention de Genève et reconnaissance du statut de réfugiée à toutes les personnes victimes ou menacées comprenant le sexisme et les LGBTphobies
– L’ Aide médicale d’Etat comme droit national pour les sans papier-es
– L’accès à des soins et accompagnement spécifiques en langue maternelle pour les femmes migrantes
– Le droit d’asile pour les femmes persécutées, ou menacées de l’être, pour fait de sexisme ou de LBGTphobie
 
NOUS REFUSONS
– L’application sur le territoire français de décisions de justice prises sur la base des Codes de statut personnel rétrogrades de certains pays d’origine