Libre de faire ou non des enfants

Nous avons gagné l’avortement il y a plus de 40 ans. Et pourtant certain-es remettent encore en cause ce droit fondamental.
Le droit à disposer de son corps fait partie intégrante des droits des femmes.
Ce droit ne peut être le prétexte à la marchandisation du corps des femmes, comme pour la Gestation Pour Autrui, nous nous battons pour la libre disposition de notre corps pour nous mêmes, pas pour les autres.
Les femmes doivent avoir le choix d’avoir ou non des enfants. Toutes doivent avoir accès à la contraception et pouvoir avorter dans de bonnes conditions psychologiques, sanitaires et économiques.
Aujourd’hui les médecins ont tous le droit de refuser un acte médical qui irait à l’encontre de leur conscience. Pour l’avortement il a été rajouté une clause de conscience spécifique.
 
POUR ETRE LIBRES DE FAIRE OU NON DES ENFANTS
NOUS VOULONS
Des Centres de Planification et d’Education Familiale et des CIVG dans tous les hôpitaux publics
avec la possibilité, en leur sein, du choix de la méthode d’avortement et un personnel dédié
La suppression de la clause de conscience spécifique pour l’IVG
– L’allongement des délais d’IVG sur la législation la plus favorable dans l’Union Européenne (22 semaines aux Pays Bas).
Le remboursement à 100% de tous les moyens de contraception pour toutes et une campagne d’information nationale sur les différents moyens de contraception 
Une information et une éducation à la sexualité dès le plus jeune âge dans le cadre de l’école, les PMI et les Centres de Planification et d’Education Familiale
L’inscription dans la constitution française du droit à l’avortement
– Une application du délit numérique d’entrave à l’IVG et des moyens dédiés à la surveillance des sites pro-vie qui culpabilisent les femmes
– La possibilité pour les sages-femmes de réaliser les IVG instrumentales ( acquis le 23 Février 2022 ! ) 
– La fin des violences gynécologiques et obstétricales 
NOUS REFUSONS
– La tarification à l’acte 
– La Gestation Pour Autrui qui allie appropriation du corps des femmes et marchandisation capitaliste de leur corps